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11

Septembre

2023

Les points forts de l’assurance-vie pour vos enfants

Beaucoup de parents souhaitent préparer l’avenir de leurs enfants en leur constituant une cagnotte pour leur majorité ou les accompagner dans le financement de leur projet. Pour cette épargne, vous devez donc vous tourner vers une épargne à long terme. Dans ce cadre, le contrat d’assurance-vie est parfaitement adapté selon l’objectif poursuivi.

Épargner en faveur de vos jeunes enfants bénéficie d’un horizon de placement à long terme. Il s’agit de sommes placées, parfois dès leur naissance, dans l’objectif de leur constituer un petit capital pour démarrer dans la vie. Une enveloppe d’épargne de long terme dédiée à cet objectif s’avère appropriée, en complément ou non des traditionnels Livret A et Plan d’Épargne Logement (PEL).

Préparer un projet pour un enfant mineur : Le contrat d’assurance-vie au nom de l’enfant mineur et avantage fiscal du foyer 

L’assurance-vie est parfaitement adaptée en vue de constituer une réserve financière pour vos enfants. Tout d’abord, elle comporte un support sans risque, liquide et mieux rémunéré que le Livret A : le fonds en euros sans aucun plafond. Elle donne en outre accès à des unités de compte. Ces supports, non garantis en capital, permettent d’investir sur les marchés financiers et d’améliorer la performance de l’épargne. Placer l’épargne de vos enfants en Bourse peut paraître risqué du fait des aléas boursiers et du risque de perte en capital. Toutefois, le marché actions sur le long terme apporte statistiquement un rendement supérieur à l’épargne sans risque.

Par ailleurs, vous avez un autre avantage à souscrire un tel contrat au nom de votre enfant : s’il décide d’utiliser son épargne à sa majorité, cela n’engendre pas une note fiscale trop élevée. En effet, le fameux seuil des huit ans risque d’être largement dépassé à sa majorité. Il dispose ainsi de sa propre assurance-vie et du capital afférent tout en profitant de la niche fiscale sur les plus-values réalisées, avec un abattement annuel de 4 600 euros en cas de retrait. Le solde est taxé à l’impôt sur le revenu au taux de 7,5 % (jusqu’à 150 000 euros de versements). Cela permet donc à votre enfant devenu grand de récupérer ses capitaux sans trop en laisser aux impôts et lui donner une assise financière minimum pour entamer sa vie d’adulte.

Bon à savoir 

Le risque de voir votre enfant dilapider cet argent à sa majorité peut s’éviter en prévoyant la rédaction d’un pacte adjoint. Celui-ci permet d’organiser l’administration des capitaux et notamment de bloquer les retraits jusqu’à un âge donné (25 ans maximum).

L'assurance-vie permet de préparer au mieux la transmission de votre patrimoine

S’il n’est pas possible de transmettre un contrat d’assurance-vie de son vivant à ses ayants droit, il est en revanche possible de désigner les bénéficiaires et la répartition des capitaux après le décès du souscripteur. Les sommes ainsi perçues par vos enfants ne font pas partie de la succession du souscripteur. Elles ne sont donc pas soumises aux règles de la réserve successorale, à moins que les versements effectués aient été « manifestement exagérés ». Évidemment, les enfants percevant l'épargne et les intérêts capitalisés après le décès de leur parent doivent avoir été désignés dans la clause bénéficiaire. Le cas échéant, les sommes transmises s'ajoutent à leur part d'héritage.

Une fiscalité très avantageuse

Grâce à l’assurance-vie, les droits de succession susceptibles d’être payés par vos enfants peuvent se minimiser. Il est en effet possible de leur transmettre jusqu'à 152 500 euros chacun en franchise de droits, si l'épargne a été logée dans le contrat avant le 70ème anniversaire du souscripteur. Au-delà de cette limite d’âge, l'épargne leur sera également transmise mais ils bénéficieront d'un abattement de 30 500 euros. Celui-ci est réparti entre eux en parts égales ou au prorata de leurs droits selon l’indication de la clause bénéficiaire. Ces deux abattements peuvent se cumuler avec ceux applicables en cas de donation (100 000 euros par enfant et par parent, applicable en une ou plusieurs fois tous les 15 ans) et de don familial exonéré de limitée à 31 865 euros (aux conditions similaires à la donation).


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