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Juin
2023
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La transmission du patrimoine est une des préoccupations les plus fréquemment partagées par les Français. Plus encore, choisir de son vivant qui bénéficiera des économies d’une vie, et sous quelles conditions, s’impose comme une liberté à laquelle chacun peut prétendre. Si l’héritage par voie standard est souvent la méthode choisie, elle n’en reste pas moins impartiale et régie par une législation impersonnelle. Aussi, une imposition conséquente est appliquée à ce type de legs, et ce, même lorsqu’un testament personnel a été rédigé. Heureusement, une solution existe, trop souvent oubliée, la transmission par un contrat d’assurance vie.
Assurer un héritage à ses proches est une volonté commune à chacun, non sans raison. Transmettre ses biens, protéger financièrement ses proches, léguer ses acquis… autant de motivations qui justifient de recourir à un testament. Cependant, passer par la voie testamentaire n’est pas la seule méthode à disposition pour réussir cela. En effet, les contrats d’assurance vie permettent, eux aussi, de transmettre son patrimoine si ce dernier est financier.
Pour parfaitement comprendre comment transmettre son capital via ce type de contrat, il convient d’en expliquer le fonctionnement. Un contrat d’assurance vie est un engagement effectué par une personne, appelé le signataire, auprès d’une compagnie d’assurance vie. Le signataire s’engage à verser une somme définie au moment de la signature de manière régulière pendant une période donnée. En contrepartie, la compagnie d’assurance vie fera fructifier la somme confiée, et reversera des bénéfices annuellement. Une fois le contrat arrivé à son terme, le signataire pourra récupérer l’entièreté de la la somme investie, à laquelle s’ajoutent l’ensemble des bénéfices obtenus durant la durée effective du contrat.
Malheureusement, il pourra arriver que le signataire ne puisse pas récupérer son dû, par exemple en cas de décès. Pour prévenir ce cas, il sera demandé au signataire de renseigner au moment de la mise en place du contrat d’assurance vie un bénéficiaire (ou plusieurs) de son choix. Ce faisant, dans le cas où le signataire viendrait à décéder avant que le contrat arrive à terme, ce sera le ou les bénéficiaires qui hériteraient du capital investi et de ses bénéfices.
Si l’objectif premier d’un contrat d’assurance vie est d’anticiper un accident en protégeant une partie de son capital, il n’en reste pas moins une méthode simple et efficace de faire fructifier son patrimoine. Pour remplir cet objectif, différents contrats sont proposés par les compagnies d’assurance vie. Ces contrats présentent chacun des particularités qui leurs sont propres et qui permettront d’atteindre un objectif commun, rentabiliser son capital. C’est le potentiel de rentabilité qui différera en fonction des contrats, inversement proportionnel aux risques encourus. Deux grandes catégories de contrats sont ainsi proposés, les contrats monosupports, et les contrats multisupports.
Le premier type de contrat d’assurance vie, et également le plus fréquemment choisi, est le contrat monosupport. Son principe est simple, la totalité du capital investi sera placée sur un marché monétaire unique. Généralement, le souscripteur se tourne alors vers le fonds en euros, qui est le plus sûr, et permet de garantir un retour sur investissement. Toutefois, il s’agit du contrat qui présente les plus faibles rendements. Dans le cas où l’assuré souhaite atteindre une meilleure rentabilité, il pourra se tourner vers un fonds en unités de compte, c’est à dire un placement sous forme d’actions, d’obligations, de parts de Sociétés d'investissement à capital variable (Sicav) ou de Fonds communs de placement (FCP), etc.
Le second type de contrat d’assurance vie sera le contrat multisupport. Comme son nom l’indique, l’assuré opte ici pour une répartition de son capital sur plusieurs fonds. Il s’agit d’une méthode qui présente un attrait important, étant donné que le souscripteur pour définir quelle quantité de son investissement sera sécurisée sur un fonds en euros, et quelle partie pourra être investi sur un fonds en unités de compte.
Si deux grandes catégories de contrats d’assurance vie peuvent être observées, la diversité de contrat est, dans les faits, beaucoup plus importante. En effet, on pourra dénombrer (à ce jour) sept types différents de contrats :
Vous l’aurez compris à la vue des différents contrats d’assurance vie existants, l’assurance vie s’impose comme une méthode idéale pour transmettre son capital à un ou plusieurs bénéficiaires, en fonction de la situation de chacun. Ce qui en fait une méthode de transmission idéale pourra être résumé à la protection placée sur le capital investi, qui sera dédouané de toute imposition dans une certaine limite, bien entendu.
Si la mise en place d’un testament permettra de faire respecter la volonté du défunt quant à la transmission de ses biens, une grande partie du leg sera malheureusement soumis à imposition, ce qui rend la chose doux-amer dans de nombreux cas. Plus encore, dans le cas où aucun testament n’aura été mis en place par le défunt de son vivant, l’héritage devra suivre la législation en place, ce qui pourra s’avérer conflictuelle dans de nombreux cas.
En optant pour un contrat d’assurance vie, le souscripteur pourra définir ce qui revient à ses héritiers, que ces derniers soient membres de sa famille, ou pas.
Il s’agira en outre d’une méthode idéale pour un couple qui ne sera ni marié, ni pacsé, et donc non concerné par un héritage comme défini par la loi.
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