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07

Juillet

2021

Solidarités familiales et stratégies patrimoniales

L’allongement de l’espérance de vie et les bouleversements sociétaux ont redessiné le paysage familial français depuis la fin du 20e siècle. La famille se transforme, se recompose, s’agrandit, se réduit… et aux trois générations qui représentaient depuis plusieurs siècles le modèle familial, s'ajoute une quatrième, parfois même une cinquième génération. De quoi envisager l’avenir sous un jour nouveau, et revoir sa stratégie patrimoniale.

Principalement financières, les aides intra-familiales touchent majoritairement les enfants notamment pour assurer leur protection et leur garantir un avenir financier. Mais ces solidarités peuvent également concerner d’autres membres de la famille et prendre différentes formes : matérielle, psychologique, sanitaire… comme  l’accompagnement d’un enfant, d’un adulte, d’une personne âgée, malade, dépendante ou en situation de handicap.

Ainsi, que ce soit pour aider ses proches, assurer la transmission de son patrimoine ou anticiper une perte d’autonomie, il existe des instruments adaptés et répondant à ses objectifs.


L’épargne, un moyen privilégié pour aider sa famille
L’épargne est l’un des moyens privilégiés des familles françaises pour aider leurs proches. Le recours aux nombreux produits d’épargne en témoigne : 55 millions de français possèdent un livret d’épargne réglementé (Livret A) et ils sont 45% à avoir souscrit une assurance vie.

Cette dernière est par ailleurs une solution idéale pour faire fructifier son épargne et gérer son patrimoine financier à chaque étape de la vie :

  • préparer sa retraite parce qu’elle est devenue une étape-clé de la vie familiale ;
  • anticiper le financement des études de ses enfants car c’est l’un des enjeux les plus importants de la famille (coût moyen estimé à 9000 euros par an) ;
  • donner facilement de son vivant à ses enfants ou petits-enfants ;
  • transmettre son patrimoine dans un cadre fiscal privilégié…

L’assurance vie permet en outre de se constituer une épargne de précaution pour parer aux imprévus, une enveloppe de sécurité qui peut être mobilisée rapidement en cas de besoin. Et bien qu’ils soient pour la plupart méconnus des français, les avantages de ce placement d’exception sont nombreux et son cadre fiscal spécifique en fait un outil de placement et de transmission à favoriser dans toute stratégie de solidarités familiales.
 

Protéger ses proches face aux aléas de la vie
De manière générale, les Français sont mal préparés pour affronter les aléas de la vie. Ils parlent peu des risques auxquels ils pourraient être confrontés et particulièrement de la perte d’autonomie. Un sujet tabou qu’il est pourtant indispensable d’anticiper.

Les conséquences d’une perte d’autonomie peuvent en effet être lourdes pour ceux qui en sont touchés mais aussi pour leurs proches. Même si l’âge moyen d’entrée en dépendance recule, en approchant dorénavant 85 ans, la durée de l’état de dépendance reste stable : 3 ans. Pallier une perte d’autonomie durant ces années nécessite donc des moyens financiers conséquents et nombreux n’auront d’autre choix que de solliciter leur famille.
Pour remédier à une telle situation et préserver la sécurité financière de ses proches, il est tout à fait possible d’utiliser l’épargne constituée avec son assurance vie, en demandant le versement du capital sous forme de rente mensuelle. Cette solution peut donc permettre de faire face aux dépenses liées à une perte d’autonomie par exemple. Mais il existe, en complément de l’assurance vie, de véritables outils de prévention comme l’assurance dépendance et le contrat de prévoyance.

L’assurance dépendance est l’outil idéal pour compter sur une ressource financière en cas de défaillance physique, psychique ou pour organiser le maintien d’un être cher à domicile. Quant au contrat de prévoyance, il va permettre d’assurer un avenir financier à sa famille en cas de décès ou de maintenir son niveau de vie en cas d’impossibilité de travailler.

Le fonctionnement de ces contrats est différent de l’assurance vie, car il ne s’agit pas d’un placement financier mais d’une cotisation régulière versée à l’assureur. Et en cas de décès, d’invalidité ou de dépendance, l’assureur versera alors une rente viagère pour couvrir les dépenses. Si le contrat le prévoit, un capital versé en une fois peut également accompagner la rente. Ces deux instruments sont très souples et peuvent être personnalisés en choisissant des garanties et des montants d’indemnités répondant à ses besoins.

 


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