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07
Juillet
2021
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Avec l’allongement de l’espérance de vie, la question de la dépendance se pose dans de nombreuses familles. Pour y faire face sereinement, il paraît désormais indispensable de l’anticiper. Pour cela il existe plusieurs dispositifs à envisager.
Anticiper les dépenses liées à la dépendance
À partir de 60 ans, les personnes dépendantes peuvent faire une demande d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) auprès du conseil départemental. Son montant dépend du degré de dépendance, des ressources du bénéficiaire et des autres aides dont il bénéficie (aide à domicile, aide de la caisse de retraite…). Pour anticiper, il existe 2 types de contrats : l’assurance dépendance et l’épargne dépendance. Dans le premier cas, si la personne ne devient jamais dépendante, son épargne est mutualisée pour servir à d’autres assurés. Dans le second cas, il s’agit de se constituer un capital à utiliser en cas de perte d’autonomie, mais récupérable si l’assuré reste autonome.
Pour plus de confort financier, il est recommandé de souscrire, à partir de 50 ans, un contrat d’assurance dépendance. Dès lors, en contrepartie d’une cotisation régulière, l’assuré est accompagné financièrement lorsque la perte d’autonomie est médicalement constatée. Le contrat peut garantir une dépendance partielle ou totale. L’aide prend alors la forme d’une rente viagère mensuelle, éventuellement assortie de l’assistance d’une tierce personne et d’équipements. Tout cela est à fixer au moment de la souscription du contrat d’assurance.
L’aménagement du logement d’une personne en perte d’autonomie
Pour permettre aux personnes âgées de rester chez elles le plus longtemps possible, il y a des ajustements simples à réaliser : simplifier l’ameublement, éviter les tapis, ranger les objets décoratifs encombrants le passage, les fils électriques… L’éclairage peut aussi être amélioré pour assurer une bonne vue d’ensemble dans chaque pièce. Le plus souvent, la cuisine et la salle de bain doivent être repensées pour simplifier les mouvements et éviter les chutes.
À savoir : Pour les propriétaires aux ressources modestes, l’Agence nationale de l’habitat (Anah), la Caisse nationale de l’assurance vieillesse (Cnav) et les caisses de retraites proposent des aides financières. Les locataires peuvent, quant à eux, demander, à la Caf ou à la MSA, l’Aide Personnalisée au Logement (APL), l’Allocation de Logement Familial (ALF) ou, à défaut, l’Allocation de Logement Social (ALS). Elles sont attribuées sous conditions de ressources ne sont pas cumulables entre elles.
Dépendance : le coût des maisons de retraite
Les Établissements d’hébergement pour personnes âgées (Ehpa) sont destinés aux personnes de plus de 60 ans. L’entrée se fait après la signature d’un contrat assurant leur sécurité, leur intégrité physique mais aussi leur liberté de déplacement selon leur état de santé. Quand les personnes sont en perte d’autonomie, les Ehpad (Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) répondront mieux à leurs besoins. Les coûts des établissements dépendent de leur statut (public, privé, associatif), su standing choisi (base, confort, luxe) et du degré d’autonomie du résident. La fourchette basse de prix se situe autour de 2000 euros par mois.
Le crédit d’impôt pour l’autonomie des personnes âgées
Jusqu’au 31 décembre 2020, les personnes âgées ou handicapées bénéficient d’un crédit d’impôt pour leurs dépenses d’installation ou de remplacement d’équipements. Il est accessible aux propriétaires, locataires, ou occupants à titre gratuit de leur habitation principale. Toutefois, le logement doit être situé en France et constituer la résidence principale du contribuable supportant les dépenses.
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