80 % des actifs considèrent nécessaire l’épargne par « capitalisation »
Alors que le 1er semestre 2023 a été marqué par les débats sur la retraite et à la veille de l’entrée en vigueur de la réforme, le 5e « Baromètre de l’épargne en France et en régions », réalisé par Ifop pour la Société de conseil en gestion de patrimoine sur Internet Altaprofits, met en lumière le fort intérêt des actifs pour l’épargne par « capitalisation ».
84 % des actifs considèrent nécessaire d’épargner par eux-mêmes pour se constituer un revenu supplémentaire au moment de leur retraite afin de compléter leur pension. Ils sont même 43 % à considérer cette épargne comme « tout à fait » nécessaire, soit plus de 4 actifs sur 10.
Si 7 % des interviewés ne se sont pas prononcés sur cette question, il en ressort que moins d’un actif sur 10 (9 %) ne serait pas convaincu par la nécessité d’épargner par soi-même pour la retraite.
L’intention des Français de souscrire un Plan Épargne Retraite (PER) est en progression significative sur 3 ans. 37 % des Français interrogés déclarent avoir l’intention de souscrire un PER (+ 2 points en 2023 vs 2022) quand 28 % le signifiaient en 2021 (+ 9 points en 3 ans).
Ce sondage 2023 confirme la tendance générationnelle relevée les deux années précédentes d’une jeunesse persuadée de la nécessité de se constituer par ses propres moyens un complément de revenus pour sa retraite. 60 % des moins de 35 ans ont l’intention de souscrire un PER pour bénéficier d’une rente viagère (revenu versé jusqu’à la fin de leur vie) ou d’un capital (récupérer leur investissement en une seule ou plusieurs fois) à leur retraite (+ 23 points d’écart par rapport à l’ensemble des Français et un bond intentionniste de + 20 points en 3 ans ; ils étaient 40 % en 2021).
Ils ne sont que 29 % pour les 35 ans et plus (- 8 points vs l’ensemble des Français et une progression de + 6 points en 3 ans ; 23 % en 2021).
Selon l’étude, les actifs de Bretagne (91 %), d’Auvergne-Rhône-Alpes (89 %), du Centre-Val de Loire (89 %), de Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse (89 %), de Bourgogne-Franche-Comté (88 %) sont surreprésentés parmi ceux qui sont convaincus de la nécessité de l’épargne par « capitalisation ».
Les habitants du Grand Est ont davantage l’intention de recourir à un PER (41 %) alors que ceux des Pays de la Loire figurent parmi les moins nombreux (29 %).